Je reprends ici quelques pensées que j'ai essayé de formaliser (en commentaires publics ou dans le cadre d'échanges privés, pour tenter de dépasser mon état premier de sidération), au cours des douze jours qui ont suivi la mort de Nahel, jeune franco-algérien de 17 ans abattu à bout portant par un policier le mardi 27 juin 2023.
L'auteur questionne la différence d'impact, dans chacun des deux pays respectifs, des deux vidéos montrant la mise à mort par la police, l'une de George Floyd aux États-unis, l'autre de Nahel en France.
Au bingo des discriminations, étant un homme blanc valide venant d'un milieu social favorisé, je bénéficie d'à peu près toutes les principales discriminations qui hiérarchisent les personnes vivant dans la société française (et dans la plupart des autres pays).
Rédigé par antistress le 01 janvier 2021 -
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Crédits photo en fin de billet [1]
Étant dans ma quarante-cinquième année, j'ai eu la chance (je crois que ça en est une) de connaître une adolescence sans smartphone et surtout sans réseaux sociaux (au sens étriqué et artificiel où on entend « réseaux sociaux » de nos jours, puisque ces termes ont été préemptés au bénéfice de quelques sociétés et de leur marque [2]). J'ai plus de vingt ans lorsque Facebook se répand autour de moi.
Mais revenons à mon adolescence : je me souviens très clairement qu'à la fin des années 80, début des 90, fumer la cigarette était perçu comme très cool, et vous connaissez le besoin de conformation aux pairs caractéristique de cet âge.
Aujourd'hui : un propos, un court métrage, un texte. Bruts, sans explicitation. Juste la décision de les réunir en un billet dans un moment particulier, une journée de mai 2020.