Je me fiche des étoiles
Rédigé par antistress le 14 novembre 2020 - Aucun commentaireEnfant, j'avais une grande curiosité : je voulais comprendre les étoiles, le fonctionnement de l'univers et son origine, mais j'étais aussi impatient d'apercevoir le futur en suivant les progrès techniques en matière de robots – alors à mi-chemin entre science-fiction et science…
Au collège je me suis passionné pour les cours de français sur la rhétorique : un outil qui devait me permettre d'agir sur le monde, en apprenant à convaincre et influencer.
Au lycée puis à la fac j'ai choisi d'étudier l'économie puis le droit comme outils de compréhension du monde dans lequel j'entrais (l'histoire contemporaine enseignée au lycée m'intéressait beaucoup aussi, pour la même raison).
Adulte selon l'état-civil, j'ai alors exercé la profession de juriste pendant treize années.
Puis, un travail sur qui j'étais et ce à quoi j'aspirais m'ont conduit à préparer le concours de CPE.
Sociologie, philosophie et psychologie, notamment, m'ont permis d'appréhender le monde par une autre entrée : cette fois en partant de l'individu dans ce qu'il a de plus intime et de plus universel.
Aujourd'hui je m'étonne du peu d'intérêt (c'est un euphémisme) que je manifeste pour les articles ou émissions traitant du fonctionnement de l'univers, de la découverte de nouvelles planètes ou de nouveaux astres, d'un français participant à la conquête spatiale…
En y réfléchissant, je crois pourtant que ma curiosité est restée intacte ; simplement son objet a changé. À présent le plus grand mystère que je m'évertue à percer est l'être humain dans sa relation au monde.
Quant aux étoiles, je me contente de les admirer, sans plus chercher à les comprendre.