Le pénible chemin de la liberté

Rédigé par antistress le 02 février 2014 (mis à jour le 02 novembre 2020) - 9 commentaires

Randonneurs remontant avec précaution, et à la lumière de leur casque, le chemin difficile d'une caverne

Depuis que j'ai découvert la philosophie du Libre, les idées qu'elle véhicule m'ont profondément influencé et m'ont façonné bien au delà de l'usage de l'outil informatique. C'est ma réflexion sur tous les sujets de la vie, et au final mon éthique personnelle, qui s'en est trouvée modifiée (pour ma part je dirais enrichie mais c'est un point de vue). De fait, les amis que je me suis forgé en amont, et dont je partageais largement la culture, me regardent parfois aujourd'hui, à leur propre étonnement, comme une personne différente qu'ils découvriraient. Le fait est que nos vues sur un certain nombre de sujets ne sont actuellement plus les mêmes. Heureusement, une amitié forte basée sur des valeurs fondamentales partagées et une réelle complicité sait résister à ces turbulences, et, à terme, certainement s'enrichir de ces différences. Mais je disgresse.

Ce que j'ai découvert – ou plus exactement éprouvé car il n'y a rien d'original à ce que je vais énoncer, mais encore me fallait-il l'intérioriser – dans le champ informatique, après toutes ces années, tient en ces quelques constats que je partage avec vous :

Ne pas céder au sirènes du confort pour préserver sa liberté

La commodité est souvent l'ennemie de la liberté. Il y a une raison à ce que les sociétés commerciales vous proposent des facilités (pratiques ou financières) à l'utilisation de services complémentaires à celui auquel vous aviez souscrit initialement. Il s'agit de rendre plus difficile la tâche à l'utilisateur qui souhaiterait quitter le service initial. Les exemples sont nombreux, vous les reconnaîtrez sans doute : votre FAI vous propose en sus une adresse de courriel et un espace de stockage pour votre blogue, le service de courriel auquel vous avez souscrit vous propose en même temps une interface Web parfaitement optimisée au point que vous finissez par confondre les deux fonctionnalités, tel service Web vous donne un accès facilité à d'autres services en ligne de la même société (courriel, réseau social, agenda, agrégateur de flux RSS... qui s'entremêlent), etc.

Dès lors abandonner un de ces services impliquerait d'abandonner les autres, rendant la migration bien plus pénible que ce que vous aviez imaginé au départ.

Plus pernicieux : augmenter le coût de sortie de ces services permet au fournisseur de ces services de modifier peu à peu les règles de chacun de ces services à son avantage : après tout, vous pouvez bien accepter ce petit désagrément, vous dîtes-vous : de toutes façons vous utilisez déjà les autres services qui vous facilitent quand même bien la vie, pensez-vous. C'est la fameuse allégorie de la grenouille (selon laquelle si l'on plongeait subitement une grenouille dans de l'eau chaude, celle-ci s'échapperait d'un bond ; alors que si on la plongeait dans l'eau froide et qu'on portait très progressivement l'eau à ébullition, la grenouille s'engourdirait ou s'habituerait à la température et finirait ébouillantée) rendue plus efficace encore par l'interdépendance des services proposés. Non seulement votre vigilance est atténuée face à ces décisions unilatérales qui n'interviennent qu'après coup et par petites touches successives, mais, même si celle-ci finit par vous alerter, l'évaluation des inconvénients qu'il y aurait à agir vous conduit rationnellement (certes par un raisonnement à court terme, mais c'est un raisonnement rationnel tout de même – attention : rationnel ≠ raisonnable !) à laisser faire. C'est diaboliquement efficace (pour l'avoir expérimenté à maintes reprises à mon désavantage) et, ne soyez pas naïf : il n'y a rien de fortuit dans ces méthodes.

La solution est alors de se garder de ces solutions confortables qui vous sont généreusement offertes et d'utiliser des outils généralistes conçus pour s'interfacer avec différents services concurrents (en reconnaissant que ces outils s'avéreront donc parfois, par la force des choses, moins optimisés). Renoncer au confort de l'imbrication c'est abaisser au minimum l'effort de migration ultérieur et donc préserver au mieux sa liberté.

L'alternative inévitable est donc : gagner un peu de confort immédiat et renoncer à l'exercice plein et entier de sa liberté pour l'avenir, ou faire l'effort de mettre en place ses propres outils et conserver les possibilités les plus larges d'exercer sa liberté.

Les enjeux de cette alternative qui se présente à l'instant T seront plus vivement ressentis à l'instant T+1 lorsque, ayant cédé une part de sa liberté pour un peu de confort, et souhaitant à présent reconquérir sa liberté perdue, l'utilisateur fera face au coût de cette reconquête, bien plus élevé que ce qu'il lui en aurait coûté initialement de ne pas céder sa liberté.

Pour ma part, tout à commencé avec Google Mail (alias Gmail) qui m'a emmené vers Google Calendar et vers Google Blog (alias Blogger). Par contre pour agréger mes flux RSS j'utilisais Netvibes qu'un ami (LTP) m'avait fait découvrir, plutôt que son équivalent Google (ça paraîtrait presque incongru aujourd'hui face à l’omniprésence googlienne). Malgré la connaissance de ma dépendance à ces services en ligne, le temps et la difficulté nécessaires pour m'en défaire et changer mes habitudes m'ont longtemps maintenus dans la casserole telle la grenouille que je suis pour les fournisseurs de ces services soit-disant gratuits. Après l'utilisation de logiciels libres sous MS Windows, puis l'utilisation de logiciels libres sous un système d'explication libre GNU/Linux, puis le départ de Blogger pour un blogue hébergé par Toile-Libre (un hébergeur indépendant, neutre, associatif et à prix libre), puis la fermeture il y a quelques mois de mon compte Netvibes au profit de l'usage d'un logiciel dédié sur ma machine (Liferea) et l'arrêt de Google Calendar au profit... d'un « agenda papier » de poche, il me reste encore mon adresse Gmail que je cherche à remplacer depuis un certain temps, affecté que je suis du Syndrome Bayrou.

Le plus étonnant, avec le recul, est que j'ai l'impression que c'était il y a une éternité que j’utilisais ces services. Au final, une fois que l'on a fait l'effort du changement, on ne sait plus vraiment après coup pourquoi il était si difficile de changer. De nouvelles habitudes ont remplacé les anciennes et il n'y a plus d'effort à faire ! Il suffit alors, pour que cet effort soit un investissement pérenne et que vous n'ayez plus à le renouveler à l'avenir, que les nouveaux outils adoptés soient indépendants du fournisseur du service.

Ne pas céder à la pression pour préserver sa liberté

Il s'agit ici pour moi d'une application de la philosophie du « Moins c'est mieux » (en anglais : Less is more) dont je vous ai parlé à l'occasion de mes résolutions pour 2014.

Pour l'anecdote, je remarque que la méthode cousine KISS (keep it simple, stupid) de développement logiciel a également une incidence, côté utilisateur, en ce qu'elle contribue, en tout cas pour ma part, à la mise en œuvre de la philosophie du « Moins c'est mieux » : comme s'il s'agissait de deux cotés d'une même médaille.

Car, si j'ai pris soin de choisir des logiciels généralistes au sens où ceux-ci sont indépendants du service utilisé (d'où l'importance en amont des standards ouverts tels le courriel, par opposition aux réseaux sociaux fermés qui tendent à le remplacer), j'ai également choisi des logiciels spécialisés quant à la tâche à accomplir.

En effet, dans mon schéma organisationnel précédent, tout était centralisé dans mon navigateur Web, en charge bien sûr de mes consultations de sites Web et de mes publications sur le Web mais aussi, par la force de choses, de la gestion de mes flux RSS et de mes courriels, puisque je recourais pour ceux-ci à des services en ligne. Il était alors très difficile de se concentrer sur les fonctions principales d'un navigateur Web (consultation et production de textes en ligne) compte tenu de l'arrivée intempestive de nouvelles via les flux RSS auxquels je suis abonné ou de courriels. Bien sûr il est possible de décomposer la navigation dans plusieurs fenêtres, mais d'après mon expérience on finit toujours par mélanger les genres.

J'utilise donc dorénavant, pour chaque tâche, un logiciel ad hoc installé sur ma machine : un navigateur Web, un agrégateur de flux RSS et (depuis hier !) un logiciel de courriel, ces deux derniers étant paramétrés pour ouvrir les liens hypertextes dans le navigateur Web.

À noter que, si j'utilise encore pour le moment une adresse Gmail, celle-ci n'est plus, de fait, qu'une adresse confiée à mon logiciel de courriel. Ayant différencié l'interface (fournie dorénavant par le logiciel multi-comptes installé sur ma machine) du service de messagerie lui-même au prix d'un effort d'adaptation à une nouvelle interface, je me suis détaché du fournisseur du service de courriel qui devient ainsi interchangeable (encore plus si vous utilisez un alias).

Par ailleurs j'utilise GNOME 3 comme environnement graphique : celui-ci a la particularité d'afficher le logiciel courant en plein écran par défaut et de masquer l'activité des autres logiciels, sauf le jeu du système centralisé de notifications. En ce qui me concerne j'ai désactivé toutes les notifications de sorte que – hérésie – je ne suis pas averti de l'arrivée de nouvelles. C'est à moi, lorsque j'en ai le loisir, d'afficher les logiciels ad hoc pour voir s'il y a des nouvelles, un peu comme on descend à sa boite aux lettres pour voir si l'on a reçu du courrier (accepteriez-vous que l'on sonne à votre porte à chaque fois qu'un prospectus est distribué ?).

De fait, je ne suis plus distrait lorsque j’effectue une tâche qui me demande un effort, et je suis maître de mes activités.

D'autant que, comme annoncé dans mon billet détaillant mes résolutions pour 2014, j'ai fait un peu de tri dans mes abonnements et que j'apprécie pleinement ces moments où rien de neuf ne se présente (non, ça ne signifie pas que personne ne s’intéresse à vous !).

Pour l'anecdote, toujours dans le cadre de mes résolutions pour 2014, je porte à présent une montre qui me permet à l'occasion de m'éloigner de mon téléphone portable : encore une illustration de ce principe de spécialisation des outils qui nous permet d'être véritablement aux commandes et d’exercer nos choix.

Cela n'a l'air de rien, mais parce que l'infrastructure détermine dans une large mesure nos choix, sa modification (dans mon cas, des choses en apparence aussi banales que : s’équiper d'une montre, adopter un logiciel de courriel neutre vis à vis du fournisseur du service...) permet à de nouveaux comportements de trouver naturellement leur place.

9 commentaires

#1  - alterlibriste a dit :

Salut Antistress,

Si je n'étais pas sûr que l'on soit deux personnes différentes, j'aurais l'impression de me lire moi-même : je suis sous Gnome, j'utilise Liferea, un logiciel de courriel (Evolution qui me permet aussi d'utiliser le calendrier et le carnet d'adresse), ...

Par contre, ça fait déjà longtemps et je n'ai plus ni téléphone, ni montre car il y a toujours une horloge dans les pièces où je suis.
Je n'ai pas non plus été si loin dans l'étau de Google et il m'a "suffit" de clôturer mon compte YouTube, de remplacer GoogleMaps par OpenStreetMap et de changer de moteur de recherche pour ne plus dépendre du tout d'eux.

Mais comme on aime à dire, "le chemin est long mais la voie est libre" ; j'aimerais d'ailleurs bien savoir si Bayrou a suivi ses engagements sachant qu'en 2006, ce n'était pas encore si évident.

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#2  - -Fred- a dit :

Bonjour,

J'ai moi même l'impression de relire mon propre cheminement. On part d'une problématique technique simple et très vite, on réalise qu'on se trouve sur quelque chose qui va bien au delà. Ce n'est pas qu'un problème d'informaticien de gérer ses données personnelles ; La philosophie du libre peut très bien s'appliquer à d'autres domaines (l'agriculture par exemple).

Je passe moi même parfois pour un original lorsque j'explique comment je me casse la tête à propos de mes choix en matière de technologies :
- J'auto-héberge l'essentiel des services dont j'ai besoin (mail et web principalement). Le tout est propulsé par des logiciels libres (Debian GNU/Linux). Côté client, c'est aussi exclusivement GNU/Linux.
- Côté téléphone mobile, j'applique le principe du KISS. Mon téléphone n'a pas à être intelligent mais doit juste me permettre de téléphoner. Du coup, j'ai un truc de base même pas capable de prendre une photo. J'ai d'autres moyens d'accéder régulièrement au web.
- Dans un genre similaire, mon FAI ne propose pas de télé par ADSL mais à la place, j'ai des trucs plus utiles (genre IP fixe, IPv6, ...). La TNT en hertzien, ça sert à ça et ça suffit largement.

Je garde aussi toujours à l'esprit que chaque service doit être le plus possible indépendant du service voisin. Je jour où je décide de changer une brique de mon écosystème, ça ne doit pas affecter d'autres briques

Les gens, même s'ils comprennent les enjeux (au delà du truc de geek), sont difficilement enclins à quitter un certain confort, un peu (je ne connaissait pas le syndrome Bayrou mais c'est pile poil ça). Ce peut être par flemme, manque de temps, les deux ou autre chose... Au final, il est très dur de concrétiser de bonnes intentions.

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#3  - antistress a dit :

@alterlibriste, qui écrit : « Si je n'étais pas sûr que l'on soit deux personnes différentes, j'aurais l'impression de me lire moi-même » : Relis le commentaire sous ton billet « Pourquoi ce blog ? » ;)

@-Fred-, qui écrit : « La philosophie du libre peut très bien s'appliquer à d'autres domaines (l'agriculture par exemple). » : Tu connais peut-être cette vidéo à ce sujet ? https://archive.org/details/LesEnclosuresDesBienCommuns-DuVivantAuxLogiciels

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#4  - alterlibriste a dit :

> Relis le commentaire sous ton billet « Pourquoi ce blog ? » ;)

Je m'en souviens très bien et c'est pourquoi j'ai écrit ça, ainsi que http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2013/11/30/Compl%C3%A8tement-has-been où j'aurais presque pu reprendre l'intégralité de ton billet.

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#5  - Otyugh a dit :

Je te lis, et n'ait pas d'objection. C'est fort bien amené.

Seulement tout cela prend du temps. Partir à l'aventure seul (jeunes qui n'ont aucune connaissance pour débuter, vieux qui ont peur du mot informatique), ça me semble difficile.
Partir sans temps (vie active qui te ramène fatigué de ta journée systématiquement) ; ça me semble difficile.

Je suis le genre de personne à qui on a offert énormément de temps libre. Je peux dire que l'aventure est plaisante, et enrichissante. Viable. Mais j'avais le temps.

Dans mon cas dernièrement, je me suis mis à penser que utiliser un supercalculateur pour du texte était une aberration. 80 wats à rien faire en continu. 450 euros de composants.
Avec un raspberrypi, je fais tourner à peu près tout, très mal.

Quelques semaines de boulot, et ça tournait bien. J'ai abandonné skype et pour des salons IRC où je rencontre des amis et des communautés (IRC, c'est un bijoux du ciel, vraiment.) utilisant Xchat.
J'ai abandonné le thunderbird lourd pour Claws-Mail ; léger et facile à personnaliser.
J'ai abandonné firefox pour dwb et dillo (ce dernier logiciel capote un peu, mais sa philosophie est... Fabuleuse : http://www.dillo.org/)
J'ai abandonné un lecteur pdf par zathura.
J'ai abandonné tous gestionnaire lourde-aux pour openbox. Et plus extrême : à RatPoison qui semble être le meilleur minimaliste possible.

Mon ordinateur tient dans ma poche, il coûte 35 euros. Bien sûr je devrais ajouter 100 euros pour une connectique écran/une batterie/clavier/souris/carteSD-HDD (si je voulais avoir de la souplesse)... Mais voilà. Un ordinateur peu cher. Qui consomme rien (4Wat).

Je peux : regarder des vidéos en 1080p, naviguer sur les sites internet qui n'ont pas ni flash ni trop de javascript (et tant mieux ?) - donc forums et blogs : check, consulter mes mails : check.
Aller sur des salons IRC : check. Être mon propre serveur mubmle/irc/torrent/web, check.

Je pense qu'on a toujours besoin de monter des vidéos, modifier du son, des images... Mais que ça arrive deux fois le mois. Et que donc, notre ordinateur principal devrait être minimaliste.

Penser à spécialiser les logiciels est bien.
Le second niveau est sans doute de voir qu'on a alors gagné tellement de performance, que l'outillage n'a plus besoin d'être aussi puissant.
Que quand on a besoin de puissance (encodage, manipulations de grandes données video/son/image), c'est toujours extrêmement ponctuel.

Enfin, pensant cela on passe à du matos plus léger, et on se heurte à un Web affreusement lourd et mal optimisé. A des .doc / .odt infernaux. Alors que c'est juste du texte,des tableaux, et des images !

C'est révoltant quelque part de bloquer internet et l'accès aux données par une complexité de... Décor. Si on avait que du texte et des images, je suppose qu'un ordinateur 2.0 aurait un prix vraiment insignifiant. Une trentaine de croissants.

Je pense qu'il y a une réflexion a avoir à ce sujet. Même si j'avoue, je vais peut-être un peu loin de terre.

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#6  - antistress a dit :

@Otyugh : ha oui tu as raison j'ai oublié de mentionner le facteur temps. C'est un chemin qui, en effet, demande effort et temps... Ta démarche a le mérite de te permettre de réaliser l'existence de chaînes ; lorsque j'ai abandonné le confort d'un MS Windows et d'un MS Word majoritaires avec leurs incompatibilités discriminantes envers les logiciels minoritaires j'ai moi aussi réalisé l'existence de chaînes. D'où l’intérêt de dépasser le syndrome Bayrou et de mettre en pratique ses théories pour les éprouver soi-même et les intérioriser...

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#7  - otyugh a dit :

J'ai quelque part le sentiment que "passer en GNU/linux" n'est pas une arrivée, mais un début.

Pour ceux qui migrent sans passer par la FSF (et je les comprends) ;il y a encore un noyeau plein de blobs (tu dois sans doute connaître ^^), des logiciels absolument trop lourds (libreOffice est, je trouve, un parfait exemple de logiciel trop diversifié et lourd pour être... Dans le "bon" esprit), un firefox "rassurant" de 400mo de RAM (crhomium aussi est trop lourd, c'est pas le débat).
Et ça fait même pas le café malgré tout !

Alors que je creusais pour le raspberrypi, j'apprenais que le hardware était rien de moins libre, qu'on pouvait payer pour débloquer des circuits/fonctionnalités... Sur MA machine que j'AI acheté.
Si quelqu'un veut tenter mon aventure, pensez BeagleBone, ou Olinuxino en priorité. La rasp est sensé être quelque chose de charitable mais voilà.

Bien sûr, c'est encore pire sous PC.
Pour moi le Libre n'est "malheureusement" qu'une étape vers le bon sens.

Il faudra bien le Salaire de Vie pour acheter ce temps pour changer nos habitudes :o

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#8  - antistress a dit :

@otyugh : « J'ai quelque part le sentiment que "passer en GNU/linux" n'est pas une arrivée, mais un début. » : belle formule, je la garde de côté pour un futur billet :)

Edit : j'en ai fait le sous-titre du blogue, et t'en ai donné le crédit dans la page « À propos  » ;)

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#9  - Jacques-Olivier a dit :

Bonjour,

Article intéressant, merci je me pose régulièrement ces questions.

J'utilise plusieurs ordinateurs, smartphones et je gère ceux de ma famille (5 enfants ...)
Je gère aussi des échanges avec l'équipe d'une association (une dizaine de personnes).

J'ai découvert l'outil OwnCloud, qui permet d'avoir un google-like, totalement contrôlé.
Je synchronise mes agendas, documents, carnets d'adresses sur cette plateforme, tout avec des standards (cardav, webdav, ...)

Alors oui je gère l'installation et les mises à jour de cet outil, ce n'est pas très confortable mais quelle souplesse.

Librement,

Jacques-Olivier

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