Le cinéma geek des années 80 : Short Circuit (1986)
Rédigé par antistress le 05 janvier 2012 - 5 commentaires
Quelque chose de merveilleux est arrivé...
Numéro 5 est vivant !
Introduction
Nous poursuivons notre périple à travers nos souvenirs avec Short Circuit (le titre n'a pas été traduit en France à la différence de la Belgique, par exemple, qui l'a littéralement traduit en Court-circuit, mais surtout du Québec qui a imaginé un très joli Cœur circuit) qui sort sur les écrans la même année que L'Invasion vient de Mars (objet du précédent billet auquel je vous renvoie pour la peinture du contexte), précisément en août 1986.
Le film
Il s'agit d'un film américain d'action/comédie d'1h34 réalisé par John Badham (auteur un peu plus tôt de La Fièvre du samedi soir auquel le réalisateur dédie d'ailleurs une scène dans Short Circuit, Tonnerre de feu ou encore WarGames, et qui, par la suite, perd un peu de son prestige).
L'histoire est celle de Numéro 5, un robot militaire qui va développer, après un court-circuit, une intelligence et des caractéristiques humaines. Il est recueilli par Stephanie, une jeune femme qui se prend d'affection pour lui. Mais l'entreprise conceptrice, aveugle à sa nouvelle personnalité, organise une traque pour récupérer et neutraliser le robot « défectueux »...
Le dessin du robot a été imaginé par Syd Mead qui a également travaillé sur les univers de Blade Runner et Tron.
Le film fut nominé aux Saturn Award du meilleur film de science-fiction, meilleur réalisateur et meilleurs effets visuels, par l’Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur 1987.
Le verdict
On se régale du film comme d'une friandise. Je l'avais beaucoup apprécié au cinéma et, vingt-cinq ans plus tard, je ne suis pas déçu.
Le rythme est soutenu et l'humour fait mouche, mais la prouesse du film est certainement d'être parvenu à rendre N°5 aussi attachant. On le doit à la technique utilisée (pas de stop motion ici, ni d'images de synthèse, mais des modèles en taille réelle tantôt animés comme des marionnettes tantôt téléguidés) et à la performance des acteurs : celui qui double le robot (très bonne VF, au passage) et celle qui joue Stephanie et qui nous fait partager son émerveillement (Ally Sheedy, qui jouait déjà dans WarGames puis The Breakfast Club et St. Elmo's Fire, et dont la carrière ne s'est malheureusement pas poursuivie sur la même lancée).
Vous reconnaîtrez sans peine au passage Steve Guttenberg et G.W Bailey, deux des acteurs principaux de Police Academy (respectivement Mahoney et le Capitaine Harris).
Short Circuit est un film qui plaira autant aux petits qu'aux grands et qui possède tous les ingrédients des meilleurs films tout public américains des années 80 (dont Retour vers le futur reste l'étalon, mais il ne manque vraiment pas grand chose à celui-ci pour l'égaler – peut-être un tube de l'envergure de Power of Love).
À noter que le film a donné lieu à une suite consternante en 1988 avec d'autres réalisateur et acteurs : Appelez-moi Johnny 5.