Mes derniers achats autour de la santé et de l'environnement (où l'on parle de vélo elliptique et de vélo traditionnel)

Rédigé par antistress le 27 octobre 2019 (mis à jour le 25 août 2021) - Aucun commentaire

Un VTT

Quel est ce billet : est-ce qu'antistress se mettrait au blog santé voire au coaching ?

Rassurez-vous, ce n'est pas le cas : l'idée de ce billet et simplement de partager avec vous ce qui me traverse depuis quelques mois.

Petite mise en contexte, tout d'abord : j'ai changé de métier il y a cinq ans pour un métier dans lequel je suis plus souvent debout plutôt qu'assis derrière mon écran comme c'était le cas avant. Mon dos s'en porte plutôt mieux, merci. Ensuite je pratique régulièrement le tennis, un sport qui se joue en grande partie avec les jambes, en réalité.

Deux parties à ce billet :

Achat d'un vélo elliptique

Vélo elliptique Domyos Elliptique E SHAPE
Belle bête

Mon dos se porte d'autant mieux qu'il y a 1 an 1/2 je me suis acheté un vélo elliptique (celui-ci, que j'ai eu en promo chez Décathlon). Quelques précisions à ce stade : 1°) j'ignorais complètement ce qu'était un vélo elliptique 2°) je cherchais un moyen de m'entretenir (notamment lorsque je ne joue pas au tennis) si possible en position debout et en évitant les chocs d'une course sur le bitume (toujours dans l'idée de veiller à mon dos) – spoiler : c'est le principe du vélo elliptique 3°) si ça pouvait en outre développer des muscles utiles au tennis ça serait tout bonus.

Taille

Si vous souhaitez vous équiper, sachez déjà qu'il y a différentes tailles : mais ne prenez pas la plus petite au motif que ça prendra moins de place chez vous, il vous faut un vélo de taille adaptée à votre morphologie. Heureusement que le vendeur de Décathlon était là pour m'empêcher de faire cette bourde.

Intégration

Pour l'intégration à votre habitat, je l'ai placé pour ma part dans mon bureau, près de la porte-fenêtre pour avoir de l'air pendant l'effort et accessoirement profiter de la vue (même s'il est parallèle au mur de la porte-fenêtre et non en face), à proximité d'une prise de courant. J'ai dessiné un croquis de la pièce (pas très grande) et ai découpé la forme de mes meubles à l'échelle du croquis pour voir comment tout intégrer au mieux : j'ai alors choisi de changer la table de travail pour une plus courte (mais pas moins profonde car j'aime ne pas être collé à l'écran quand je tape au clavier : ma table précédente comme ma nouvelle mesure donc 80 cm de profondeur) pour faire de la place au vélo elliptique, et d'investir dans un meuble déporté pour y ranger tout ce qui traînait sur la table initiale. Comme vous le voyez, intégrer un appareil de cette taille demande un peu de réflexion.

Pour le support, surtout si vous avez du parquet, on vous conseillera des dalles ou un tapis de sol en polyethylène : gardez votre argent et achetez 4 dessous de verre Ikéa (comme ceux-ci ou ceux-là), ça ira très bien (perso j'en ai pris des verts pour aller avec le vélo et parce que c'est moins triste).

Pratique

L'Organisation Mondiale de la Santé recommande une activité d'une vingtaine de minutes quotidienne pour garder la forme et une quarantaine de minutes pour perdre du poids (j'ai la flemme de retrouver le lien). Pour ne pas mouiller un t-shirt « pour rien » je réalise plutôt des séances de entre 42 et 60 minutes. Celles-ci sont loin d'être quotidiennes : pas de pression, on fait ça au feeling.

Sur mon modèle de vélo elliptique, je peux placer un ordiphone ou une tablette pour regarder des séries pendant l'effort. Si cela semble une bonne idée a priori, c'est à mon sens à éviter car la fois où j'ai regardé une série pendant la séance j'ai eu mal aux cervicales après coup (regarder l'écran posé sur le support du vélo elliptique oblige à garder la tête baissée : il vaudrait mieux pour cela une télévision positionnée en face).

Du coup j'écoute soit des podcasts (ceux de France Inter par exemple sont excellents) soit de la musique. Pour ce qui est de la musique, vous constaterez des écarts dans le nombre de calories brûlées (calculé par le vélo elliptique) suivant le type de musique... Difficile de ne pas danser sur du Jamiroquai ou de ne pas se laisser porter par l’énergie d'un album rock par exemple !

Ressenti

Si se lancer dans une séance demande un effort de volonté, force est de constater que l'on se sent très bien après une séance, baigné d'une sorte d'euphorie légère : c'est dû à la production d'endorphines et de dopamine, particulièrement pendant ce type d’activité.

Chose surprenante, je n'aime pas courir et pourtant j'adore faire du vélo elliptique. Je trouve ça plus gratifiant (on peut se muscler les cuisses sans cracher ses poumons dans mon cas) et j'apprécie tout particulièrement de ne pas avoir à gérer un itinéraire pendant l'effort (est-ce que je tourne par là ? quelle est la prochaine route ? est-il temps d'amorcer le retour ? etc.).

Introduire le vélo dans mes stratégies de déplacement

Ça c'est le deuxième point, issu d'une réflexion pour limiter mon usage de ma voiture. Et il se trouve que cela rejoint et complète mon premier point qui était de pratiquer plus régulièrement du sport.

Cheminement intellectuel

Dans un premier temps j'ai eu l'idée de me mettre au vélotaf mais ma volonté a buté sur une double contrainte : la sueur pendant le trajet et la gestion de la pluie. Pour la première, j'ai commencé à étudier les vélos à assistance électrique mais j'avoue que je ne suis pas fan de multiplier les trucs sur batterie qui impliquent une gestion de la recharge (déjà un de mes trois critères principaux lors du choix d'un ordiphone c'est l'autonomie : faut qu'elle tutoie la semaine pour un usage limité à SMS, photographie et un peu de téléphone). Pour la deuxième, ça reste un peu pour moi un épouvantail : malgré ma bonne volonté il semble que je ne sois pas encore prêt à lâcher le confort d'une automobile en cas de pluie.

Résurrection de mon vélo

Plutôt que de démarrer grand, j'ai décidé de démarrer petit, en ressortant le VTT qui m'avait été offert pendant mon adolescence. Et de m'en servir pour des petites courses en ville. Puis pour me rendre au tennis. Puis pour des courses plus lointaines. Puis pour le plaisir d'une ballade. etc. etc. etc.

La première surprise est donc de découvrir qu'on y prend goût : goût de l'effort, goût de découvrir de nouveaux chemins inaccessibles en voiture, goût du déplacement à vitesse réduite qui offre des occasions d'exploration de son environnement urbain que l'on s'aperçoit connaître bien mal en réalité.

La deuxième surprise est de découvrir que le trajet à vélo n'est pas forcément plus long, ou pas autant qu'on l'aurait imaginé. Deux exemples. 1°) Pour me rendre au tennis en voiture, il faut que je me gare sur un parking extérieur et que je finisse le trajet à pied. En vélo, je circule certes plus lentement mais j'effectue la totalité du trajet à vélo que le dépose à l'entrée du court. Au final je récupère quasiment sur la fin du parcours le temps que j'ai « perdu » avant (sans compter que le trajet participe de mon échauffement). 2°) Pour me rendre dans une ville voisine en voiture, je dois réaliser deux détours : un pour traverser l'autoroute par un pont et l'autre pour rejoindre au bon endroit une route départementale dont les accès automobiles sont comptés. À vélo j'ai une route presque droite pour rejoindre la départementale et la traverser, cette portion de route étant bien plus rapide à vélo qu'en voiture.

Bref, le vélo s'avère être d'une manière ou d'une autre une alternative très intéressante dans bien des cas.

Du coup, on découvre vite qu'il nous manque des petites choses qui peuvent soit entacher le plaisir du vélo (les poches pleines), soit empêcher son usage dans certains cas (ex : route mouillée, usage nocturne).

Compléter l'équipement

J'ai réglé à ma taille mon VTT, acheté une lumière LED arrière sur batterie (Moon Ring de 25 lumens, pour être vu) et des garde-boues.

VTT Peugeot Safari
Il est beau mon vélo Peugeot Safari (acier CrMo, 1993) avec garde-boues ajoutés

Pour aller plus loin (et notamment pratiquer des trajets inter-urbain de nuit sur des routes non éclairées), je me suis procuré un gilet jaune et ai commandé une lampe avant performante (cette fois pour voir : lampe Convoy S2+ avec régulateur 7135*6, LED Luminus SST-20 de 4000k et micrologiciel Biscotti d'une intensité de 550-650 lumens environ (v. ici pour paramétrer le micrologiciel Biscotti : pour ma part je l'ai passé sur Group 2 et Memory On au lieu de Group 1 et Memory Off), support velcro (alternative), batterie Sanyo NCR18650GA (tests ici et ) (sens d'insertion) et chargeur XTAR MC1 (test ici) – merci aux forumeurs HFR pour leurs conseils).

Je suis également allé acheter chez Décathlon : une sacoche de selle (pour y mettre mes clés, papiers, téléphone… et ainsi ne pas être gêné pendant la pratique), un serre-pantalon, un casque et une paire de gants mi-saison.

Après avoir goûté aux températures d'hiver, je suis allé acheter une deuxième paire de gants : les Shimano WINDSTOPPER, qui offrent une bonne respirabilité tout en gardant les mains au chaud.

L'été venu, une troisième paire de gants est venu rejoindre mon équipement : les Shimano AIRWAY. Pour se protéger en cas de chute et amortir les vibrations en roulant. Édit du 25/08/21 : également pour amortir les vibrations, une paire de Grips Esi Chunky 32mm noirs.

Une veste imperméable et très respirante 20K/20K (COTE FLEX 2.5L JKT M de Salomon) ainsi que, en cas de besoin, un sur-pantalon tout aussi imperméable et respirant (WPM-3 de Löffler), complètent la panoplie.
Du coup il me fallait un rangement pour le sur-pantalon, et je me suis procuré cette sacoche de cadre Topeak Midloader 4,5 Litres discrète (de couleur noire, elle fait toute la longueur du cadre) et pas trop épaisse (6 cm) pour éviter qu'elle ne frotte.

J'ai ensuite commandé un antivol d'appoint : le Abus U Granit XPlus 54 version 300mm avec son support EaZy KF (très résistant, et le plus léger dans cette catégorie) (test ici, installation du support là), pour pouvoir aller au cinéma en vélo, par exemple.

Et là je viens d'acheter un support pour ordiphone pour pouvoir utiliser ce dernier en tant que GPS (ce que permet, semble t-il, la combinaison d'applications libres OsmAnd + BRouter disponibles dans le magasin F-Droid). Comme c'est pour un usage très ponctuel, j'ai pris le Finn de Bike Citizens qui se monte et se démonte facilement lorsqu'on en a besoin (test 1, test 2).

Deux accessoires utiles : un indicateur d'usure de chaîne et une pompe à pied (moins d'effort que la pompe de secours accrochée au vélo).

Et pour son entretien et son nettoyage (cf tutos 1, 2, 3 et 4) : un bidon de pétrole désaromatisé kerdane, une paire de lingettes micro-fibres, un pinceau à poil dur, un lubrifiant biodégradable, une brosse pour nettoyer les différents éléments de la transmission (moins d'effort qu'avec une brosse à dent usagée), un pied pour suspendre le vélo pendant son entretien (plus de confort), une bâche.

(Pour le réglages des dérailleurs, voir ces tutos : ici pour l'avant, là pour l'arrière).

L'avantage étant que, à part peut-être le garde-boue, tous ces accessoires – qui, pris ensemble, finissent par être onéreux – sont réutilisables en cas de changement de vélo.

Pour le reste, nous verrons si, à force de pratique et hors temps chaud, je peux envisager d'aller taffer à vélo sans transpirer, en tout cas lorsqu'aucune pluie n'est prévue...

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